vendredi 12 avril 2013

En attendant les comptes-rendus des films du Festival du Cinéma israélien de Paris...

Tellement de choses à partager... dimanche 7 et lundi 8 avril au Festival, on peut dire que ce fut un festival! quel régal!

Surtout lundi avec le magnifique et dérangeant "L'appartement de ma grand-mère" d'Arnon Goldfinger, qui part sur les traces du passé sionisto-nazi de ses grands-parents, Juifs allemands coupables d'amitié avec le très controversé baron Von Mildenstein, nazi notoire... pour en savoir plus, cliquez ici

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Puis ce fut le choc de "Epilogue", en hébreu "Hayuta véBerl", film crépusculaire sur un couple d'octogénaires tel-aviviens dépassés par l'Israël moderne en lequel ils ne se reconnaissent plus, réalisé par Amir Manor, 33 ans! quelle maturité! quel magnifique couple d'acteurs, (qui ont d'ailleurs gagné les prix de la meilleure actrice et du meilleur acteur au Festival International du Film de Jérusalem en 2012), désorientés dans l'ultra-moderne Tel-Aviv. 

<i>Hayuta ve Berl (Epilogue)</i>



Enfin, la journée de Yom Hashoa s'acheva sur le film incroyablement tonique "The World is Funny", de Shemi Zarhin. Malgré la situation tragique de ses héros, trois frères et sœurs abandonnés enfants par leurs parents, et se battant à l'âge de la quarantaine avec des problèmes lourds, ce film respire la joie de vivre et l'optimisme. 





The World Is Funny 

La veille, dimanche 7, on découvrait le documentaire "Israël, a Home Movie", de Eliav Lilti, produit par Arik Bernstein qui était là pour nous le présenter et répondre à nos questions. Beaucoup d'émotion dans ce film réalisé à partir de bobines de films en 8 et 16 mm tournés par des amateurs de 1930 à 1978, et qui met en lumière le cercle vicieux de la guerre et de la paix qui rythme la vie d'Israël depuis avant sa création. 


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En attendant d'avoir le temps d'écrire correctement mes impressions sur les films que j'ai vus, je tiens à remercier Charlie Zrihen pour cette programmation dure, exigeante, remarquable, qui a laissé la place à de véritables pépites dont le très joli film de Benny Torati, et tous les autres dont je dois absolument vous parler...

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