Tellement de choses à partager... dimanche 7 et lundi 8 avril au Festival, on peut dire que ce fut un festival! quel régal!
Surtout lundi avec le magnifique et dérangeant "L'appartement de ma
grand-mère" d'Arnon Goldfinger, qui part sur les traces du passé
sionisto-nazi de ses grands-parents, Juifs allemands coupables d'amitié
avec le très controversé baron Von Mildenstein, nazi notoire... pour en savoir plus, cliquez ici
Puis ce fut le choc
de "Epilogue", en hébreu "Hayuta véBerl", film crépusculaire sur un
couple d'octogénaires tel-aviviens dépassés par l'Israël moderne en
lequel ils ne se reconnaissent plus, réalisé par Amir Manor, 33 ans!
quelle maturité! quel magnifique couple d'acteurs, (qui ont d'ailleurs
gagné les prix de la meilleure actrice et du meilleur acteur au Festival
International du Film de Jérusalem en 2012), désorientés dans
l'ultra-moderne Tel-Aviv.
Enfin, la journée de Yom Hashoa
s'acheva sur le film incroyablement tonique "The World is Funny", de
Shemi Zarhin. Malgré la situation tragique de ses héros, trois frères et
sœurs abandonnés enfants par leurs parents, et se battant à l'âge de la
quarantaine avec des problèmes lourds, ce film respire la joie de vivre
et l'optimisme.
La veille, dimanche 7, on découvrait le
documentaire "Israël, a Home Movie", de Eliav Lilti, produit par Arik
Bernstein qui était là pour nous le présenter et répondre à nos
questions. Beaucoup d'émotion dans ce film réalisé à partir de bobines
de films en 8 et 16 mm tournés par des amateurs de 1930 à 1978, et qui
met en lumière le cercle vicieux de la guerre et de la paix qui rythme
la vie d'Israël depuis avant sa création.
En attendant d'avoir le temps d'écrire correctement mes impressions sur les films que j'ai vus, je tiens à remercier Charlie Zrihen pour cette programmation dure, exigeante,
remarquable, qui a laissé la place à de véritables pépites dont le très
joli film de Benny Torati, et tous les autres dont je dois absolument vous
parler...
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